Sérigne Kéné.
Artiste autodidacte, Serigne Kéné expose à la Galerie nationale du 23 juillet au 7 août. Ramadan oblige, il propose au public des toiles inspirées de l’Islam. Titrée « les merveilles du Coran », cette exposition est venue à son heure. En tout cas, les œuvres accrochées sur les cimaises ont visiblement charmé le ministre de la Culture, M. Abdoul Aziz Mbaye, venu présider l’exposition, ainsi que Mme Madjiguène Moreau la directrice de la Galerie nationale. Nous avons brièvement accroché Serigne Kene pour qu’il nous parle de son travail.
Le Témoin - Comment êtes-vous venu à la peinture ?
Serigne KENE - Je ne saurais le dire. Je n’ai jamais songé embrasser cette voie. Pour ma première œuvre, je me suis réveillé un beau matin et, aussitôt après, je suis allé au Lac Rose. Là-bas, j’ai acheté deux sacs de coquillages, je les ai soigneusement lavés puis j’ai formé avec les mots « Allahou » et « Khoulhouwa ». Ensuite, j’ai monté un réveil-montre sur l’ensemble de l’œuvre. Ceux qui l’ont vue m’ont encouragé à continuer parce qu’ils trouvaient que c’était réussi. C’est à partir de là que je me suis carrément lancé dans l’art. Aujourd’hui, c’est ma principale activité. Dieu m’a orienté vers cette direction d’art religieux, sinon je ne l’ai jamais appris.
D’où vous vient cette inspiration axée sur la religion ?
Il faut passer par la porte de l’islam, c’est pourquoi j’ai peint les marabouts. Je ne peins pas seulement pour la beauté mais pour enseigner aussi la vie et l’œuvre du prophète Mohammed. Il y a mille manières d’éduquer mais moi, j’ai choisi cette forme pour participer à l’éducation de notre société.
Comment jugez-vous votre travail ?
C’est une contribution que j’apporte afin d’amener les visiteurs à mieux prendre connaissance de l’Islam, des hommes religieux qui ont œuvré pour cette cause. En parcourant mes œuvres, on peut apprendre la religion ou encore prendre conscience de sa grandeur. Je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin et je poursuivrai toujours sur cette lancée. C’est mon destin.
Le Témoin - Comment êtes-vous venu à la peinture ?
Serigne KENE - Je ne saurais le dire. Je n’ai jamais songé embrasser cette voie. Pour ma première œuvre, je me suis réveillé un beau matin et, aussitôt après, je suis allé au Lac Rose. Là-bas, j’ai acheté deux sacs de coquillages, je les ai soigneusement lavés puis j’ai formé avec les mots « Allahou » et « Khoulhouwa ». Ensuite, j’ai monté un réveil-montre sur l’ensemble de l’œuvre. Ceux qui l’ont vue m’ont encouragé à continuer parce qu’ils trouvaient que c’était réussi. C’est à partir de là que je me suis carrément lancé dans l’art. Aujourd’hui, c’est ma principale activité. Dieu m’a orienté vers cette direction d’art religieux, sinon je ne l’ai jamais appris.
D’où vous vient cette inspiration axée sur la religion ?
Il faut passer par la porte de l’islam, c’est pourquoi j’ai peint les marabouts. Je ne peins pas seulement pour la beauté mais pour enseigner aussi la vie et l’œuvre du prophète Mohammed. Il y a mille manières d’éduquer mais moi, j’ai choisi cette forme pour participer à l’éducation de notre société.
Comment jugez-vous votre travail ?
C’est une contribution que j’apporte afin d’amener les visiteurs à mieux prendre connaissance de l’Islam, des hommes religieux qui ont œuvré pour cette cause. En parcourant mes œuvres, on peut apprendre la religion ou encore prendre conscience de sa grandeur. Je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin et je poursuivrai toujours sur cette lancée. C’est mon destin.
Propos recueillis par : Fadel LO
« Le Témoin » N° 1133 –Hebdomadaire Sénégalais ( AOUT 2013)
« Le Témoin » N° 1133 –Hebdomadaire Sénégalais ( AOUT 2013)